L'hystérosalpingographie est un examen qui permet de visualiser  l'utérus et les trompes de Fallope grâce à un produit de contraste injecté dans l'utérus via une sonde. Il diffuse et tapisse les parois de l'utérus et des trompes, qui seront visibles sur les clichés grâce aux propriétés radioopaque de l'iode. 

La salle d'hystérosalpingographie est constituée de : 

  • L'appareil qui se compose d'une table basculante au-dessus de laquelle un bras articulé muni d'un tube à rayons x se déplace.
  • Le pupitre de commande derrière lequel se trouve le personnel médical est séparé du reste de la pièce par une vitre plombée protectrice. 

À quoi sert l'hystérosalpingographie ? L'hystérosalpingographie étudie la cavité utérine et les trompes qui ne sont pas visibles sur des radiographies standards. Cet examen est très utile dans les bilans de stérilité, d'infections répétitives, de saignements génitaux, de douleurs… Elle permet de rechercher des anomalies telles qu'une tumeur, un fibrome ou un rétrécissement des voies génitales. 

Comment se déroule l'hystérosalpingographie ? C'est un médecin spécialiste en radiologie qui pratique cet examen. 

Étape 1 : avant l'examen, vous passerez au vestiaire pour vous dévêtir (on vous indiquera les vêtements qu'il faut ôter). N'oubliez pas d'aller aux toilettes pour plus de confort. 

Étape 2 : pendant l'examen, vous êtes allongé sur le dos ou en position gynécologique. L'examen se déroule dans des conditions d’asepsie stricte. Le radiologue commence par mettre le spéculum puis introduit la sonde dans la cavité utérine. Le produit de contraste est injecté lentement. Plusieurs clichés sont alors réalisés dans différentes positions afin de suivre sa progression dans l'utérus puis dans les trompes. L'examen dure environ 20 minutes. En cas de problème, n'hésitez pas à le signaler au personnel médical. 

Étape 3 : après l'examen, utilisez une protection féminine, un écoulement du produit ou quelques petits saignements pouvant se produire après l’examen. 

Étape 4 : Ce sont les résultats. Le radiologue vous donnera un premier commentaire et rédigera un compte rendu détaillé disponible le lendemain de votre examen.

Hystérosalpingographie et douleur :

L'introduction de la sonde est le moment le plus inconfortable mais il ne dure que quelques instants. L'injection du produit de contraste peut être responsable de douleurs identiques à celles des règles. Elles sont passagères et des antalgiques contre la douleur seront prescrits si besoin. 

Lorsque les trompes sont bouchées et que le médecin insiste pour faire passer le produit (il arrive que l'on parvienne à déboucher une trompe lors de cet examen) cela peut déclencher des douleurs.

Comment se préparer à une hystérosalpingographie ?

Cet examen se réalise dans la première partie du cycle menstruel : après l’arrêt des règles mais avant le 12ème jour du cycle. Attention : il ne doit pas être réalisé en cas de grossesse. 

Aucune préparation particulière n'est nécessaire. Il n'est pas nécessaire d'être à jeun : vous pouvez manger, boire et prendre votre traitement habituel. 

Si vous êtes allergique, des comprimés à prendre la veille et le jour de l'examen pourront vous être prescrits. 

Pensez à apporter :

  • La lettre de votre médecin et vos ordonnances ;
  • Votre carte d'assuré social ;
  • Le résultat de la prise de sang avec dosages des beta HCG (test de grossesse) qui vous aura été préalablement prescrit.
  • Vos anciennes radiographies qui permettront une comparaison ;
  • Le produit de contraste s'il vous a été prescrit. 

Signalez :

  • Si vous êtes allergiques. 

Quels sont les risques d'une hystérosalpingographie ?

L'introduction de la sonde peut irriter la muqueuse utérine ce qui est sans gravité. Une infection est possible mais elle reste exceptionnelle et sera prévenue par une désinfection soigneuse du col. Le produit de contraste peut être responsable d'une réaction allergique dans de rares cas. Si vous présentez un terrain propice, des comprimés donnés la veille et le jour même la limiteront. 

Les rayons X sont sans danger du fait des très faibles doses utilisée

Au terme de cet examen, les clichés sont interprétés par le médecin radiologue. Il est donc très important de rapporter vos anciens examens (radios, scanner, IRM, échographie…) pour optimiser la lecture des clichés.